Incendie chez OVH : Final Fantasy Ring est de retour
On a eu chaud, très chaud. Dans la nuit du 10 au 11 mars, un incendie s'est déclaré dans l'un des datacenters strasbourgeois de la société OVH qui héberge notre site. Par précaution, les équipes techniques ont coupé l'alimentation de l'ensemble des installations à Strasbourg, rendant ainsi le site (et des milliers d'autres) inaccessible. Pendant quelques jours, j'ai eu l'infime espoir que Final Fantasy Ring soit épargné par cette catastrophe, en raison de nombreuses informations contradictoires concernant l'identité exacte des serveurs partis en fumée. Finalement, vendredi 12 mars vers 21h, le couperet est tombé : le site était bel et bien stocké dans le bâtiment qui a été intégralement détruit (le bâtiment « SBG2 »). Panique à bord. Après avoir pendant un moment pensé perdre 18 ans de travail, Alan, qui m'accompagne sur la partie technique depuis quelques années, a finalement retrouvé une sauvegarde des contenus datée de mai 2020. Ouf !
Un an de travail envolé, donc. Heureusement, Google n'oublie rien : après des dizaines d'heures de copier-coller, l'intégralité des news et articles publiés ces derniers mois ont pu être récupérés. Seuls les commentaires de quelques news ont disparu, mais c'est le prix à payer pour retrouver Final Fantasy Ring intact. Intact ? pas vraiment, car la remise en fonction du site n'a pas été une mince affaire. Nouveau serveur, nouvelle infrastructure technique, backups incompatibles, bugs incompréhensibles... On vous passe les petits plaisirs qui ont pimenté nos journées (et nos nuits) ces derniers jours. L'essentiel, c'est que le site est de retour. Bien sûr, il peut rester quelques bugs ou soucis d'images, par exemple. Si vous en êtes témoin, n'hésitez pas à me glisser un petit mot.
C'est le moment de prendre le temps de remercier toutes les personnes qui m'ont soutenu ces derniers jours sur Twitter. C'est bête à dire mais ce site, c'est plus de la moitié de ma vie, et j'ai vraiment cru qu'une partie de moi-même s'était évaporée cette nuit-là. Je ne remercierai enfin jamais assez ce bon vieux Alan de sacrifier ses soirées pour me sortir de ces galères techniques. C'est grâce à lui que, par miracle, le site est de retour aujourd'hui !